Le petit portier


Ô suranné voisin clairement dépassé
Par ces technologies que tu ne peux dompter
Je sais qu'il t'est obscur malgré tant de métier
De comprendre comment il faut poignée manier.
Aussi porte tu claques douze fois la journée
A faire trembler les murs jusqu'à vaisselle casser.
Peut-être t'ennuies-tu du fond de ta retraite
Pour abhorrer ainsi dans quelque sotte quête
Ton gentil voisinage qui ne trouve d'autre option
Que de rendre pareille pour vile compétition.
Surdité tu prétextes ; sans doute il est plaisant
De coquebine astuce d'être un con descendant.

(Exceptionnellement, il n'est pas question d'une nuisance liée au quartier ; celle-ci est bien plus attenante. 
Pour celles et ceux qui connaissent cet immeuble, il s'agit de ce doux imbécile que je surnomme pour l'instant affectueusement "Papy Porte"... tant que je ne lui prodigue pas une coloscopie avec la poignée de ladite porte.)

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